Des prénoms pour nos nouvelles éoliennes à Saint-Maur

À Saint-Maur, nos éoliennes portent des noms, et surtout des histoires…

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Depuis 2011, le parc éolien de Saint-Maur (Tournai) ne se contente pas de produire de l’énergie : il rend hommage à des femmes d’exception qui ont marqué l’histoire du Tournaisis et de la Belgique.

Lors du Wind Day 2011, Ventis SA avait décidé de donner un prénom à chacune de ses 7 éoliennes. Pas des noms choisis au hasard, mais ceux de femmes courageuses, pionnières, résistantes et engagées :

Germaine Devalet, militante communiste et résistante déportée à Ravensbrück.

Gabrielle Petit, héroïne de la résistance, fusillée par les Allemands en 1916.

Hélène Dutrie, championne cycliste surnommée la Flèche humaine et première femme à obtenir un brevet d’aviation en Belgique.

Marguerite Bervoets, résistante condamnée à mort.

Cécile de Tournay, résistante condamnée aux travaux forcés.

Christine de Lalaing, princesse d’Epinoy, défenseuse de Tournai contre le duc de Parme.

Émilienne Brunfaut-Steux, féministe bouillonnante, engagée dans le syndicalisme, la politique et le pacifisme.

Ces noms sont devenus les “marraines” de nos éoliennes, pour rappeler que l’énergie du vent peut aussi être un symbole de mémoire et de résistance.

En 2024, trois nouvelles éoliennes se sont ajoutées au parc.

Elles portent désormais les noms de trois autres femmes inspirantes, conseillés par un historien local et passionné des villages d’Ere et St-Maur :

Suzanne Daneau (1901–1987) – Pianiste-virtuose et compositrice, figure du rayonnement musical tournaisien.

Mathilde Dochy (1880–1950) – Enseignante et fondatrice de l’école d’infirmières de Tournai, pionnière des soins de santé modernes.

Simone Ghisdal (1898–1984) – Résistante surnommée Ma Tante, intrépide et décorée pour son engagement durant la Seconde Guerre mondiale.

Comme le disait déjà Jacky Legge, partie prenante du projet en 2011 :

« Ce ne sont pas des filles d’Éole, mais des femmes de conviction, des fers de lance qui tancent un monde un peu trop masculin. »

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Nos éoliennes sont donc plus qu’un outil de transition énergétique. Elles sont des phares de mémoire, qui honorent ces femmes ayant marqué leur époque et permis à la Belgique d’être ce qu’elle est aujourd’hui.